Analyse des maladies félines
Nouvelle analyses en santé féline
Spécialisé dans le domaine des analyses en santé animale, le LVD55-Segilab propose dorénavant une large gamme de tests dédiés aux affections félines.
Nos services couvrent les analyses PCR bactériologiques et parasitologiques, permettant l’identification rapide et précise des agents infectieux responsables de nombreuses pathologies chez le chien.
Grâce à des techniques de biologie moléculaire de pointe, nous assurons des résultats fiables, indispensables à une prise en charge diagnostique rigoureuse.
Soucieuse d’accompagner les vétérinaires dans leurs démarches diagnostiques, notre équipe fait évoluer régulièrement son offre afin de répondre aux besoins du terrain et aux évolutions épidémiologiques.
Selon la nature de la suspicion clinique, des panels d’analyses ciblés peuvent être proposés, optimisant ainsi la recherche des agents pathogènes impliqués.
Bartonella spp.
Bartonella spp. sont des bactéries transmises principalement par les puces, impliquées dans diverses affections félines, notamment des fièvres prolongées, des inflammations oculaires ou des troubles généralisés. La détection par PCR sur sang total permet d’identifier l’infection, particulièrement utile dans les contextes de suspicion de bartonellose ou lors de syndromes fébriles inexpliqués.
Analyses proposées : PCR sur sang (EDTA), LCS.
Bordetella spp.
Bordetella peut provoquer chez le chat des signes respiratoires tels que toux, éternuements, jetage nasal ou conjonctivite, souvent en collectivité ou chez les animaux immunodéprimés. La PCR sur écouvillon nasal ou oropharyngé permet un diagnostic rapide et fiable, notamment lors d’atteintes respiratoires aiguës.
Analyses proposées : PCR sur écouvillon oral, nasal, conjonctival
Calicivirus (FCV)
Le calicivirus félin est un agent fréquent des syndromes respiratoires et buccaux du chat, responsable de fièvre, ulcérations linguales, gingivite et parfois de formes systémiques sévères. La PCR sur écouvillon oro-pharyngé permet une détection sensible du virus, particulièrement utile dans les contextes d’atteintes respiratoires en collectivité.
Analyses proposées : PCR sur écouvillons oral, nasal conjonctival
Autres matrices :
- Si forme systémique FCV : Sang (EDTA) LCS
- Si trouble reproduction : écouvillon vaginal, organe, avorton
Chlamydia felis
Chlamydia felis est une bactérie intracellulaire responsable de conjonctivites aiguës, souvent caractérisées par un larmoiement important et un érythème marqué. La PCR réalisée sur écouvillon conjonctival permet d’identifier précisément l’agent, facilitant un traitement ciblé et raisonné.
Analyses proposées :
PCRPCR sur écouvillons oral, nasal conjonctival
Autres matrices :
- Si forme systémique FCV : Sang (EDTA) LCS
- Si trouble reproduction : écouvillon vaginal, organe, avorton
Coronavirus
Certaines souches de coronavirus félins provoquent des diarrhées, un amaigrissement ou des troubles digestifs modérés, surtout chez les jeunes chats. La PCR sur matières fécales permet de confirmer la présence du virus lors d’épisodes digestifs en élevage ou en refuge.En cas de suspicion de péritonite infectieuse féline (PIF), la détection de coronavirus dans le liquide d’épanchement, le sang ou les tissus peut contribuer à l’orientation diagnostique. La PCR permet de mettre en évidence la présence de coronavirus félin dans les fluides biologiques prélevés dans un contexte clinique évocateur.
Analyses proposées :
PCR (quantitative ou qualitative) sur épanchement, sang (EDTA), LCS, cytoponction NL, humeur aqueuse
Cryptosporidium spp.
Protozoaires digestifs responsables de diarrhées parfois chroniques, notamment chez les chatons ou les animaux immunodéprimés. La PCR sur prélèvements fécaux offre une méthode de détection sensible, particulièrement utile lors d’épisodes diarrhéiques persistants.
Analyses proposées :
PCR sur écouvillon rectal, fèces
FeLV (Leucose féline)
Le virus de la leucose féline entraîne des affections hématologiques, des immunodépressions et divers syndromes tumoraux. La PCR sur sang total permet de détecter le génome viral, en complément des tests antigéniques, notamment pour différencier les infections progressives et régressives.
Analyses proposées :
PCR sur sang (EDTA) écouvillon oral, nasal, conjonctival, LCS
FIV (Immunodéficience féline)
Le virus de l’immunodéficience féline provoque une baisse progressive de l’immunité, rendant les chats plus sensibles aux infections opportunistes. La PCR, réalisée sur sang total, constitue un outil utile dans certaines situations ambiguës, en complément des tests sérologiques.
Analyses proposées : PCR sur sang (EDTA) écouvillon oral, nasal, conjonctival, LCS
Giardia intestinalis
Protozoaire flagellé, Giardia intestinalis colonise l’intestin grêle et provoque des diarrhées intermittentes, une malabsorption et un amaigrissement.
La transmission est oro-fécale, par ingestion de kystes présents dans l’environnement.
La PCR sur matières fécales est une méthode sensible et spécifique, adaptée au dépistage chez les animaux symptomatiques ou porteurs asymptomatiques.
Analyses proposées :
PCR sur écouvillon rectal, fèces
Herpèsvirus félin (FHV1)
Le virus herpès félin (FHV-1) est un agent majeur du coryza, provoquant éternuements, jetage nasal, kératite ou conjonctivite sévère. La PCR sur écouvillon oro-pharyngé ou oculaire permet de confirmer rapidement l’infection, surtout dans les formes récurrentes.
Analyses proposées : PCR sur écouvillons oral, nasal conjonctival
Autres matrices :
- Si forme systémique FCV : Sang (EDTA) LCS
- Si trouble reproduction : écouvillon vaginal, organe, avorton
Mycoplasma felis
Mycoplasma felis est associé à des atteintes respiratoires supérieures ou à des conjonctivites persistantes chez le chat. La PCR sur écouvillon conjonctival ou pharyngé permet d’identifier cet agent souvent impliqué dans des infections mixtes.
Analyses proposées :
PCR sur écouvillons oral, nasal conjonctival
Mycoplasma haemofelis
Hémoplasme responsable d’anémies hémolytiques, Mycoplasma haemofelis se transmet notamment par vecteurs arthropodes. Les chats atteints présentent abattement, pâleur des muqueuses et amaigrissement. La PCR sur sang total (EDTA) est la méthode de référence pour confirmer l’infection.
Analyses proposées : PCR sur sang (EDTA) écouvillon oral, nasal, conjonctival, LCS
Parvovirus 2
Le parvovirus félin peut provoquer des gastro-entérites aiguës sévères ou des formes néonatales graves. La PCR sur matières fécales permet une détection rapide, notamment en contexte d’épisodes diarrhéiques en collectivité.
Analyses proposées :
PCR sur écouvillon rectal, fèces
Toxoplasma gondii
Protozoaire intracellulaire, Toxoplasma gondii peut provoquer des troubles respiratoires, neurologiques ou digestifs chez les chats immunodéprimés. La PCR sur sang, liquides biologiques ou tissus contribue au diagnostic des formes cliniques de toxoplasmose.
Analyses proposées :
PCR sur sang écouvillon rectal, fèces
Tritrichomonas foetus
Parasite protozoaire provoquant des diarrhées chroniques, particulièrement dans les élevages ou les collectivités félines. La PCR sur matières fécales est la méthode la plus sensible pour la détection de cet agent difficile à mettre en évidence par microscopie.
Analyses proposées : PCR sur écouvillon nasal rectal, fèces
Bactériologie
Le LVD55-Segilab propose des analyses bactériologiques sur différents types d’échantillons canins, notamment urinaires, digestifs, otologiques, ainsi que dans d’autres contextes cliniques selon les symptômes observés.
Ces examens permettent d’identifier les agents pathogènes responsables d’infections telles que les cystites, gastro-entérites, otites ou dermatites bactériennes.
Pour l’orientation thérapeutique, des antibiogrammes sont effectués avec une interprétation en Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI), conformément aux standards en vigueur, afin de garantir une prise en charge raisonnée et efficace des infections bactériennes félines.
Parasitologie
Le LVD55-Segilab réalise des analyses coproscopiques canines par la méthode de flottation, permettant la détection qualitative et quantitative des principaux parasites digestifs du chat.
L’examen met en évidence la présence d’œufs de vers ronds tels que Toxocara cati et Toxascaris leonina, d’œufs d’ankylostomes, de Capillaria spp., ainsi que des oocystes de coccidies et des ténias.
Cette approche permet une évaluation précise du niveau d’infestation parasitaire et contribue à un suivi raisonné des traitements antiparasitaires, dans une optique de gestion durable du parasitisme canin.
Afin d’optimiser la sensibilité de la détection, il est recommandé d’effectuer les prélèvements de matières fécales sur trois jours consécutifs, puis de les regrouper pour l’analyse.